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M. Franck Menonville attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur la situation des enseignants du 1er degré affectés sur les écoles à une classe.
Qualifiés de « chargés d'école », ces personnels – qui sont au nombre de neuf dans le département de la Meuse – assurent les fonctions de directeur d'école, mais ne sont pas pleinement reconnus et demeurent à l'écart de la reconnaissance de cette fonction.
Alors que ces derniers assument les mêmes responsabilités que les directeurs d'école, l'administration examine, lors d'un entretien pour l'inscription sur la liste d'aptitude pour postuler à une direction de deux classes et plus, leur capacité à exercer une fonction qu'ils exercent déjà. De plus, les écarts de rémunération ne reconnaissent pas l'investissement que demande l'exercice de ces missions qui participent, au-delà de leurs apports éducatifs, de la cohésion sociale dans les territoires ruraux. Cette différenciation et la qualification de « chargé d'école » suscitent beaucoup d'inquiétudes et de questionnements dans la profession ; aussi lui demande-t-il quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière et ce qu'il entend faire pour les rassurer.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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