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M. Didier Mandelli attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les inquiétudes des psychologues de la fonction publique hospitalière (FPH).
Les psychologues sont de plus en plus sollicités depuis le début de la pandémie covid-19. D'après une étude réalisée par le site Doctolib, les consultations chez les psychologues des villes ont augmenté de 27 % depuis octobre 2020, par rapport à l'an dernier.
La proposition de loi n° 4055 (Assemblée nationale, XVe législature) du 7 avril 2021, portant notamment sur l'instauration d'un ordre de psychologues inscrit dans le code de la santé publique, apparaît contestée par une partie des psychologues de la FPH. Ceux-ci critiquent une réduction de leur rôle au seul domaine de la santé. Or ils sont également présents dans les établissements scolaires, les entreprises ou bien les instances judiciaires.
Les psychologues de la FPH estiment que le Ségur de la santé ne les prend pas assez en compte. Ils considèrent que les psychologues ont été oubliés des mesures d'évolution des carrières et de revalorisation salariale au sein des personnels hospitaliers.
À titre d'exemple, les psychologues de la FPH ne peuvent percevoir le complément du traitement indiciaire de 183 euros car ils ne sont pas dans le champ d'application du décret n° 2020-1152 du 19 septembre 2020 relatif au versement d'un complément de traitement indiciaire aux agents des établissements publics de santé, des groupements de coopération sanitaire et des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes de la fonction publique hospitalière
Il souhaiterait donc connaître les solutions envisagées par le Gouvernement afin de répondre à ces différentes préoccupations.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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