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Mme Colette Mélot attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargée de l'autonomie, sur l'augmentation de la perte d'autonomie chez une partie des séniors suite à la pandémie.
La pandémie et les confinements successifs ont eu de nombreuses conséquences sur la vie de nos concitoyens parmi lesquels des effets néfastes dus au manque d'activité physique. Si ces effets sont, pour la plupart, réversibles, il n'en est pas de même pour les plus de 75 ans dont l'état de santé est plus inquiétant.
Actuellement, dans les cabinets médicaux, les médecins constatent une recrudescence de recherche, de la part des familles, de services à la personne pour leurs proches âgés. On peut donc en conclure que la perte d'autonomie a progressé de manière significative. En effet, le contexte sanitaire a poussé ceux de nos concitoyens les plus âgés à s'isoler, à moins bouger, et donc à accélérer le processus de fragilité.
Face à ce constat, il est urgent de prendre les mesures indispensables à un renforcement des modes de prise en charge de la perte d'autonomie d'autant que les spécialistes parlent déjà d'une « quatrième vague de la dépendance ».
L'organisation mondiale de la santé et le gérontopôle de Toulouse ont mis en place un système d'évaluation, ICOPE (soins intégrés pour les personnes âgées), qui permet, en plusieurs étapes, de repérer la fragilité, de réaliser les tests complémentaires d'évaluation gériatrique et, en fonction des réponses, de proposer l'édition d'un plan d'action. Ce protocole mériterait, sans doute, d'être davantage utilisé.
Aussi, elle lui demande quelles actions le Gouvernement compte mettre en œuvre, dans les délais les plus brefs, pour avoir une estimation précise de la progression de la dépendance dans notre pays afin de proposer une réponse adaptée.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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