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M. Roger Karoutchi attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la capacité de la France à combattre toutes formes de terrorisme sur le territoire national.
Alors que le procès des attentats du 13 novembre 2015 doit s'ouvrir début septembre, la menace d'une opération complexe projetée depuis l'étranger a nettement reculé, notamment à cause de la chute du « califat » de l'organisation « État islamique » en mars 2019.
De fait, si la menace du terrorisme islamiste reste importante, le nombre de personnes inscrites, en France, au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste est aujourd'hui composé de 7 768 noms, contre 10 000 en 2017.
Pourtant, le risque d'attaques existe encore. Des individus sans affiliation, encouragés par une atmosphère hostile à l'état, passent à l'acte comme à Rambouillet en avril dernier.
Face à cette hausse de la radicalité d'individus socialement isolés et souvent mentalement instables, il est nécessaire de développer une réponse ferme et efficace.
En outre, si le djihadisme islamique demeure la principale menace, la montée de radicalités nouvelles nécessite une préparation des services de l'État à la détection et à la prévention d'actes terroristes. De l'ultra-droite à l'ultra-gauche en passant les sphères conspirationnistes, les dangers se multiplient et nous font craindre des violences supplémentaires. Attentats contre des mosquées ou des synagogues, attaques en tous genre, enlèvements d'enfants par des groupuscules complotistes comme en avril dernier dans les Vosges, tout doit être mis en place pour assurer la sécurité de tous nos concitoyens.
Ainsi, il souhaiterait savoir quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour lutter contre ces formes nouvelles de radicalités.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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