![]() par email |
M. Fabien Gay attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur le projet de baisse de rémunérations et de suppressions de postes de la direction d'Aéroports de Paris (ADP).
Le projet de la direction implique une baisse de 5 % des rémunérations en 2022, puis à nouveau de 4 % en 2023, ce qui reviendrait à une baisse des rémunérations totale de 7 % d'ici la fin 2023 pour les salariés.
Outre les projets de baisses de salaires et les suppressions de postes, les méthodes employées par la direction d'ADP sont coercitives et inacceptables, comme l'a montré l'exemple du projet d'adaptation du contrat de travail. En effet, les salariés se sont vu offrir un choix qui s'apparente à un chantage à l'emploi : soit signer un avenant à leur contrat leur faisant perdre quelques centaines d'euros par mois, c'est-à-dire à peu près l'équivalent d'un mois de salaire sur l'année, soit être licenciés.
Les salariés d'ADP de Roissy et d'Orly se sont d'ailleurs largement mobilisés contre ce projet, depuis le 18 juin 2021, avec des grèves régulières. La direction, inflexible, a été jusqu'à faire intervenir les forces de l'ordre contre les manifestants.
Pourtant, le groupe n'est pas en difficulté financière, malgré des baisses de trafic aérien suite à la pandémie de la Covid-19, et les dix plus gros salaires du groupe ont connu une augmentation de salaires de 10,9 % entre 2019 et 2020.
Il demande donc à ce que l'État français, en tant qu'actionnaire majoritaire, prenne ses responsabilités et s'oppose à la fois aux baisses et salaires et aux suppressions de postes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.