Question soumise le 15 juillet 2021

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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la détresse des très nombreux étudiants qui ne trouvent pas de place en master.

C'est ainsi que des centaines d'étudiants évoquent leurs difficultés via le mot-dièse #EtudiantsSansMaster.

Depuis la loi n° 2016-1828 du 23 décembre 2016 portant adaptation du deuxième cycle de l'enseignement supérieur français au système licence-master-doctorat, la sélection se fait après la licence, pour l'entrée en master 1. Or il semblerait que les capacités d'accueil demeurent proportionnées aux anciens flux de licence, alors qu'on compte 30 000 à 50 000 étudiants supplémentaires en licence depuis 4 ou 5 ans.

Les étudiants en droit sont particulièrement touchés puisque les grands concours juridiques ne sont accessibles qu'après l'obtention d'un master 1. À titre d'exemple, la faculté de droit d'Aix-Marseille aurait reçu 23 000 candidatures pour 1 150 places disponibles. Les étudiants qui souhaitent passer les concours de l'enseignement sont également pénalisés.

Face à l'ampleur d'un problème qui concerne toutes les filières, il lui demande comment elle compte accompagner les « étudiants sans master ».

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.