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Mme Cathy Apourceau-Poly interroge Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur le mode de sélection des étudiants en master dans une année marquée par la crise sanitaire et ses conséquences sur la formation des étudiants.
En cette fin d'année universitaire catastrophique, de nombreux témoignages se font jour. Ainsi, une étudiante en troisième année de licence de droit s'est vue refuser l'entrée dans six universités malgré une licence obtenue avec une mention Assez Bien, au motif de meilleures candidatures et de places limitées (30 pour plus de 2 000 étudiants). Ce sont ainsi des milliers d'étudiants qui vont se retrouver sans perspective à l'issue de la licence. Or, dans l'architecture européenne des diplômes, la réforme licence-master-doctorat, une licence seule n'a plus de valeur.
L'élitisme des grandes écoles semblent s'être propagé aux universités, encouragées dans cette voie par les réformes de ces quinze dernières années. Cette évolution, la réduction du chas de l'aiguille, devient fondamentalement génératrice d'injustices dans le cadre d'une crise sanitaire comme celle que nous venons de traverser.
Elle souhaiterait savoir comment le ministère compte réduire le gâchis de temps, de compétence et de savoir-faire en devenir que le Covid et une organisation inadaptée font peser sur les acteurs de la société de demain.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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