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M. Jean Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la reconnaissance de l'anosmie comme handicap à part entière.
La perte totale de l'odorat ou anosmie constitue non seulement l'un des symptômes fréquents du Covid-19, mais concerne environ 5 % de la population, alors que 15 % souffrent d'une perte partielle de l'odorat (hyposmie). Les étiologies des déficits olfactifs sont diverses : post-infectieuse, post-traumatique, rhinosinusienne, congénitale, neuro-dégénérative ou liée à l'âge. Une anosmie qui perdure ou devient définitive obère de façon significative la qualité de vie des patients. En l'absence du système d'alerte de l'odorat, ils sont plus souvent sujets à des accidents domestiques (gaz, feu, produits chimiques nocifs, nourriture avariée…) Ils ne peuvent exercer certaines activités professionnelles comme cuisinier, œnologue ou parfumeur. Ils perdent la richesse des stimulations apportées par les aliments et donc bien souvent l'appétit. Ils perdent également les odeurs affectives, celles sur lesquelles Proust bâtit « l'édifice immense du souvenir ». Ils s'avèrent plus inquiets dans leurs relations sociales et davantage victimes de symptômes dépressifs.
En conséquence il lui demande s'il compte reconnaître l'anosmie pour le handicap qu'elle constitue.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 12/10/2021 à 21:25, Jerome02100 a dit :
Bonjour avez vous un retour du ministre ?
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui