Question soumise le 29 juillet 2021

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Mme Christine Bonfanti-Dossat attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation particulièrement inquiétante du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) de l'hôpital de Nérac. En effet, en l'absence de médecins praticiens du 25 juillet au 30 août 2021, la fermeture de cette antenne a par conséquent été décidée de façon unilatérale. Les conditions de prise en charge des patients tout comme celles imposées au personnel soignant sont ainsi alarmantes : comment tolérer qu'en 2021 un bassin de vie rural d'environ 30 000 habitants se retrouve à 30 minutes en moyenne du premier service d'urgences ? La désertification médicale ne peut se poursuivre ainsi. Les réponses de l'administration régionale de santé encore moins : le risque pour un patient victime d'un problème de santé brutal est désormais élevé face à l'absence de prise en charge rapide. L'impasse sanitaire dans laquelle se retrouvent les citoyens du territoire du Grand Albret, acculés dans cet abandon des services publics, victimes de l'absence de politique de santé de la part des pouvoirs publics, est intolérable.

Elle lui demande des mesures rapides et exceptionnelles pour empêcher la fermeture de l'antenne du SMUR de Nérac pendant la période estivale. Cette facilité dans la décision adaptée est malheureusement trop représentative d'une situation précaire qui devient invivable pour les Français et plus particulièrement les habitants des territoires ruraux.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.