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M. Arnaud Bazin attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance au sujet de l'obsolescence des plans épargnes retraite (PER).
En effet, les PER, crées il y a deux ans pour relancer les placements délaissés par les particuliers sont particulièrement coûteux et manquent cruellement de transparence, explique un rapport récent de la Cour des Comptes.
Les PER étaient initialement prévus pour permettre de relancer l'épargne retraite sous forme de placements longs, pouvant aussi financer les entreprises. Cependant, ce système s'est vu délaissé ces dernières années, au profit de l'assurance-vie. Même si les PER ont fait un début remarqué avec 4,5 millions d'assurés fin 2020, le capital amassé par les PER (31,6 milliards d'euros fin 2020), reste bien inférieur aux autres placements comme l'assurance vie (1 800 milliards d'euros) ou le livret A (463 milliards d'euros).
De plus, le bilan mitigé des PER s'additionne aux frais astronomiques de ces produits, qui incluent les frais des assureurs et des sociétés de gestion. La Cour des Comptes pointe également du doigt le manque de transparence au niveau de l'information sur ces frais.
Enfin, une étude commandée à la société Sémaphore Conseil à qui il a été demandé d'examiner les frais de PER individuels, recommande aux sociétés financières d'offrir avant souscription « une information complète sur les frais » pour donner aux consommateurs les informations nécessaires pour jouir pleinement de la concurrence tarifaire entre les différentes offres.
Ces remarques sont d'autant plus pertinentes que de nouvelles offres simplifiées et adaptées à un public large font leur apparition avec des frais bas et simples.
C'est pourquoi il souhaiterait connaitre les mesures mises en place pour améliorer ce dispositif pour le rendre plus transparent et compétitif.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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