par email |
M. Franck Menonville attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les difficultés rencontrées par les psychologues et plus précisément, sur le projet de remboursement des consultations en libéral, lequel est directement lié à la place et au statut des psychologues, qu'ils exercent en milieu public ou privé.
En réponse notamment aux besoins croissants qui ont émergé depuis le début de la crise sanitaire, et face à la pénurie de psychologues en milieu public, le Gouvernement a souhaité proposer des dispositifs visant à favoriser le remboursement des consultations psychologiques chez les psychologues de ville. Si cette initiative est louable, elle ne prend toutefois pas suffisamment en compte les spécificités de la profession.
En effet, la nécessité d'une prescription médicale pour bénéficier du remboursement ainsi que la tarification prévue ne permettent pas la mise en place des soins psychiques de qualité. Une réévaluation du remboursement des consultations psychologiques semble nécessaire, à hauteur de 50 euros au lieu des 30 euros prévus.
Par ailleurs, les psychologues hospitaliers souffrent eux aussi de leur situation. S'ils ont certes bénéficié du complément de traitement indiciaire lié au Ségur de la Santé, les grilles salariales de la profession n'ont pas été revalorisées, et stagnent depuis 1991.
Plus largement, c'est l'ensemble de la profession qui est en souffrance, et ce malgré avoir démontré son indispensable utilité ces derniers mois. Aussi, il souhaiterait connaitre les intentions du Gouvernement sur le sujet et si, à l'heure où vont s'ouvrir les assises de la santé mentale et de la psychiatrie les 27 et 28 septembre 2021, ils seront associés.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.