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M. André Vallini attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la candidature à la présidence d'Interpol d'un major-général émirien, actuel inspecteur général du ministère de l'intérieur des Émirats arabes unis.
Depuis 2015, celui-ci a sous son autorité l'organisation des services de police de la monarchie. Il est accusé par des organisations non gouvernementales (ONG) militant pour le respect des droits humains d'être responsable de nombreux actes de pression et de torture à l'encontre d'opposants politiques, notamment à l'encontre d'un opposant qui aurait subi des actes de torture et de barbarie. Défenseur des droits humains, celui-ci est détenu à l'isolement depuis 2017 dans des conditions inhumaines et dégradantes après un simulacre de procès, qui met en exergue la nature répressive de la police politique dirigée par le major.-général émirien. C'est à cause de ces soupçons que l'organisation non gouvernementale (ONG) AFD International, a déposé plainte en septembre 2021 à Lyon ; procédure qui s'ajoute à celle déjà engagée à Paris en juin 2021 par l'ONG Gulf centre for human rights. Le Parlement européen a voté le 16 septembre 2021 une résolution s'inquiétant du sort de l'activiste et du profil du candidat émirati à la tête d'Interpol.
Son accession à la tête d'Interpol entrerait en contradiction avec la mission de l'organisation et porterait atteinte à sa réputation. La probité des responsables de l'organisation est la pierre angulaire de sa crédibilité et de ses capacités d'action de lutte contre la criminalité internationale.
Il lui demande la position de la France sur cette candidature.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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