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Mme Michelle Gréaume attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les revendications légitimes des sages-femmes et professionnels de la maïeutique, actuellement en grève.
De longue date, elles, puisqu'il s'agit à 97 % de femmes, demandent une reconnaissance du statut médical de leur profession, au même titre que les chirurgiens-dentistes, à l'issue de leurs cinq années d'études, dont une année dans le cursus commun des études de médecine. Leurs responsabilités, leurs obligations et leurs études en font des professionnelles du secteur médical, et non paramédical, à part entière.
L'adaptation et l'augmentation de leur rémunération, en conformité avec les conclusions du rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) demandé par le ministère, apparaissent tout à fait légitimes et ne sauraient être compensées par l'octroi de primes.
Les sages-femmes souhaitent également disposer de plus de moyens matériels et humains pour prendre en charge les patientes, leur suivi gynécologique, leur grossesse et les bébés qu'elles font naître dans les meilleures conditions. De nombreuses voix se sont élevées ces dernières années contre les violences gynécologiques, et le recours aux sages-femmes devrait constituer une alternative prioritaire pour y remédier.
C'est donc une réflexion sur cette profession dans sa globalité, quels que soient les modes d'exercice, pour permettre son attractivité, que réclament ces professionnelles qui ont à la fois un rôle de prévention, de conseil et de traitement, tandis que notre pays souffre toujours d'un manque criant de médecins.
Pour toutes ces raisons, elle lui demande quelle suite le Gouvernement compte donner aux revendications des sages-femmes et des professionnels de la maïeutique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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