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M. Franck Menonville attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les conséquences du Ségur de la santé sur l'attractivité des métiers de l'accompagnement et du soin. Les professionnels du secteur social et médico-social qui œuvrent dans le secteur de l'accompagnement des situations de handicap, du grand âge, de la protection de l'enfance, de la lutte contre les exclusions et la protection juridique des majeurs ont contribué de manière continue à la gestion de la crise de covid-19 en accompagnant les plus vulnérables pendant toute la pandémie.
Ils sont inquiets des effets négatifs collatéraux du Ségur de la santé sur l'attractivité de leurs métiers. En effet, les conclusions de la mission diligentée par le Gouvernement n'ont pas permis de lever leurs craintes. Ils considèrent qu'elles vont altérer encore plus le fonctionnement des établissements, cela ne sera pas sans conséquences sur la qualité de l'accueil et de l'accompagnement des personnes. Certes, selon eux la revalorisation de la rémunération de certains professionnels constitue une réelle avancée. Ils considèrent néanmoins que les établissements vont devoir faire face à des différences de vision entre les financeurs mettant ainsi en concurrence les structures appartenant à une même branche professionnelle sur les recrutements de personnels. Ils craignent une application différenciée des mesures de revalorisation des professionnels selon le métier et selon le financeur.
Il souhaiterait connaître la position et les intentions du Gouvernement sur le sujet.
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