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M. Gérard Lahellec attire l'attention de M. le Premier ministre sur la question de la carte scolaire dans le premier degré pour le département des Côtes-d'Armor.
Cette question fait suite à une série de questions posées à M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports qui sont toutes restées à ce jour sans réponse.
L'établissement de la carte scolaire pour la rentrée 2021 a fait l'objet de débats locaux qui ne sont pas encore achevés.
Le traitement de cette question s'est fait de manière plus administrative avec une logique de gestion de moyens en baisse qu'avec la volonté de déployer sur le département des moyens correspondant à une ambition publique réelle pour un vrai service d'éducation. Cette situation ne se limite pas malheureusement à ce département.
Ce qui est le plus grave est la non-prise en compte systématique des efforts et investissements consentis par les collectivités locales pour maintenir et améliorer les conditions dans lesquelles les enseignements sont dispensés. Cette question est primordiale vu le niveau d'investissements consenti par certaines petites communes qui engagent des parts importantes de leur budget.
Les réponses données par les instances académiques se situent trop souvent dans l'affichage pour masquer des problèmes de plus en plus prégnants. Il ne suffit pas en effet d'inciter à mener des projets d'anglais renforcé pour atteindre des objectifs académiques et faire vitrine. Comme pour l'enseignement en breton dans le public, encore faut-il réellement attribuer aux écoles qui mènent ce projet les moyens nécessaires et suffisants.
Le problème touche également l'encadrement des élèves hors enseignants, notamment en ce qui concerne l'accueil et le soutien des élèves handicapés, alors qu'il s'agit d'une cause nationale. Plusieurs dizaines d'enfants de notre département attendent encore à ce jour une solution leur permettant d'effectuer leur scolarité.
Le débat dans les instances académiques confirme les réalités du problème car des moyens ont été dégagés pour pallier aux insuffisances les plus notoires en matière de postes suite à la mobilisation des élus, des parents d'élèves et des enseignants. Le problème est que ces moyens ne sont pas pérennes et peuvent être remis en cause dès la rentrée prochaine.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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