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M. Éric Bocquet attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la mise en vente d'Equans par le conseil d'administration d'Engie.
Equans est la filiale de « services » d'Engie, qui emploie 82 000 salariés dans 17 pays dont 26 000 en France.
Cette mise en vente inquiète fortement et légitimement les salariés, d'autant que cela laisse penser à une vente à la découpe pour, à terme, revendre l'entièreté du groupe Engie et ce, alors même que l'État est acteur majoritaire du conseil d'administration.
Rappelons que cela s'inscrit dans la malheureuse et pernicieuse logique de libéralisation du secteur de l'énergie qui fragilise les entreprises et met à mal notre souveraineté énergétique.
C'est d'autant plus vrai en cette période de flambée des prix de l'énergie qui impacte durement les ménages français.
Or, les enjeux sont d'importance et l'État ne peut les relever que par sa puissance publique et non en livrant au marché des pans essentiels de notre stratégie énergétique.
De plus, il est à noter qu'avec la cession de l'activité industrielle Endel, c'est plus de la moitié des effectifs d'Engie qui vont quitter le groupe en quelques mois.
Enfin, rien n'est dit ni assuré sur les engagements sociaux des entreprises candidates à la reprise. Or, les organisations syndicales attendent des propositions fermes à ce sujet.
Ainsi, il lui demande si l'État compte revenir sur cette vente et si tel n'était pas le cas, quelles garanties il compte annoncer pour que les emplois soient pérennisés mais aussi pour sanctuariser durablement le secteur énergétique dans notre pays.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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