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M. André Vallini attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, chargé des affaires européennes sur l'utilisation croissante et quasi exclusive de l'anglais au sein des institutions européennes.
Ainsi le 25 octobre 2021, la Cour des comptes européenne a tenu pour la première fois une conférence de presse uniquement en anglais. Elle avait décidé, quelques jours auparavant, de travailler en anglais et sans interprétation.
Depuis le Brexit, 1 % des Européens ont l'anglais pour langue maternelle. Très loin derrière l'allemand, le français, l'italien ou l'espagnol.
L'Union européenne compte 24 langues officielles dont trois de travail : l'anglais, le français et l'allemand. Mais c'est bel et bien l'anglais qui est le plus fréquemment utilisé au sein des institutions européennes à l'exception de la cour de justice de l'Union européenne qui délibère en français.
Privilégier l'anglais ne permet pas de respecter l'égalité des langues nationales des États membres de l'Union ni de favoriser la diversité linguistique. Il est plus que jamais nécessaire de stopper cette évolution vers une langue unique, qui est non seulement facteur d'uniformisation des pensées et donc des politiques, mais qui de surcroît viole les traités européens.
Il souhaite donc savoir comment la France entend agir pour maintenir le français comme langue de travail au sein des institutions européennes, en conformité avec les textes fondateurs de l'Union européenne.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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