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M. Roger Karoutchi attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la surreprésentation parmi les immigrés des personnes à faible niveau d'études, et des conséquences que cela a sur la croissance de notre économie.
Selon l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), ce sont en effet 37,8 % des immigrés présents sur notre sol qui ne disposent d'aucun diplôme au moins équivalent au baccalauréat, plus du double de ce qui prévaut au sein de la population non immigrée. À l'opposé, ils ne sont que 29,2 % à être titulaire au moins d'un diplôme de niveau bac +2, contre 33,4 % pour le reste de la population.
Comparativement à nombre de pays étrangers, la France est à la peine pour attirer des étrangers très qualifiés susceptibles d'être de véritables vecteurs de croissance pour notre économie. En 2019 ainsi, l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) classait notre pays avant-dernier parmi ses États membres pour le taux d'emploi des personnes résidentes nées hors de nos frontières. Avec un maigre taux de 61,9 %, nous faisons pâle figure à côté des 73,6 % allemands, 75,2 % américains ou presque 80 % de nos voisins d'outre-Manche.
Il est urgent d'inverser la tendance et de faire en sorte que notre pays développe une politique orientée vers l'accueil de ces profils qualifiés qui nous font défaut. Il est plus que nécessaire que la contribution de l'immigration à notre économie atteigne des degrés similaires à ce qui s'observe dans d'autres pays développés pour qu'elle soit réellement une chance pour la France. Ainsi, il souhaiterait savoir quelles mesures le Gouvernement compte prendre afin d'aller en ce sens.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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