Question soumise le 25 novembre 2021

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Mme Laurence Cohen attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le besoin urgent de formation des policiers sur les violences sexistes et sexuelles.

En effet, de nombreux témoignages dénoncent la mauvaise prise en charge des victimes, via notamment les réseaux sociaux, les médias, ainsi que sur un site dédié intitulé « double peine ». Refus de prendre la plainte, questions déplacées, banalisation de l'agression, culpabilisation de la victime, les exemples se multiplient.

Si la création d'une enquête interne sur les dysfonctionnements du commissariat central de Montpellier est un premier pas, il ne saurait suffire à résoudre le manque de formation des policiers pour accueillir une victime, sur l'ensemble du territoire et des commissariats.

En juin 2020, la formation initiale des policiers a été réduite de 12 à 8 mois. En conséquence, le temps consacré à ces questions, pourtant cruciales, a été encore réduit.

Il existe aujourd'hui en France, sur les 663 services de police accueillant du public, 191 brigades spécialisées dans les violences sexistes et sexuelles. Il serait opportun et urgent de développer ces brigades spécialisées.

Aussi, elle lui demande quelle solutions concrètes il compte mettre en place pour accueillir correctement et recueillir comme il se doit les plaintes des victimes de violences sexistes et sexuelles.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.