par email |
M. Christian Cambon attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les dangers de la consommation de protoxyde d'azote.
L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) et l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ont publié un rapport en septembre 2021 qui alerte sur la croissance de la consommation du protoxyde d'azote. En 2020, des centres antipoison ont reçu 134 signalements contre 46 en 2019 et des centres d'addictovigilance ont recensé 254 cas contre 47 en 2019.
Le protoxyde d'azote, issu de siphons à usage alimentaire, se vend en soirée comme dans certaines discothèques où des serveurs proposent des ballons de baudruche rempli de ce gaz hilarant pour une somme de 10 ou 15 euros. Issu de cartouches à usage alimentaire, il donne une impression inoffensive alors que des conséquences neurologiques graves et durables peuvent être déclenchées chez les consommateurs réguliers.
Il lui demande quelles mesures il souhaite mettre en place pour informer des dangers de l'usage récréatif de ce gaz hilarant.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.