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Mme Monique Lubin attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le statut des ambulanciers des structures mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) et hospitaliers. En première ligne notamment dans le cadre de la crise de la Covid-19, les ambulanciers des SMUR et hospitaliers font preuve d'une mobilisation et d'un investissement sans faille. Ils font également la démonstration de l'amplitude des compétences qu'ils sont à même de déployer au service du public et de notre système de santé. Ils demandent aujourd'hui à juste titre une augmentation substantielle de la durée de formation pour l'obtention du diplôme d'État d'ambulancier (DEA) afin de bénéficier d'une équivalence avec le niveau du baccalauréat ; cette équivalence entraînerait par ailleurs un basculement automatique vers la catégorie B. Depuis le décret n° 91-45 du 14 janvier 1991 en effet, les ambulanciers exerçant dans la fonction publique ont le statut de personnels de la catégorie C sédentaires, rattachés à la filière ouvrière et technique dans la fonction publique hospitalière. Les dispositions prises en leur faveur dans le cadre du Ségur de la santé, hausse de leur rémunération du fait de l'attribution du complément de traitement indiciaire et revalorisation des grilles indiciaires dans les premiers échelons à la suite des annonces du rendez-vous salarial du 6 juillet 2021, ne doivent pas éclipser la réingénierie attendue de la formation d'ambulancier et du référentiel de compétences. C'est la raison pour laquelle elle lui demande ce qu'il en est de cette réingénierie, en quoi elle va consister, et quand elle va se déployer.
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