Question soumise le 16 décembre 2021

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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'exposition des animaux aux antibiotiques.

L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a publié en octobre 2021 son rapport annuel concernant la « Surveillance des ventes de médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques en France en 2020 ». Ce suivi est en place depuis 1999. Le premier plan EcoAntibio 2012-2016 ambitionnait une réduction de 25% de l'usage des antibiotiques en 5 ans et a atteint une diminution de l'exposition animale de 37%. Le plan EcoAntibio 2017-2021 vise, lui, à inscrire cette baisse dans la durée.

En 2020, le volume total des ventes d'antibiotiques s'élève à 415 tonnes, en baisse de 2,7% par rapport à 2019 et de 54,8% par rapport à 2011, année de référence pour le premier plan Ecoantibio. L'indicateur ALEA (Animal Level of Exposure to Antimicrobials) correspond, quant à lui, au rapport entre le poids vif traité estimé et la biomasse de la population animale en France. Après une forte baisse entre 2011 et 2016, il continue de diminuer sur la période 2017 à 2020. Sur la dernière année, l'évolution de l'exposition varie selon les espèces : +2,9% pour les bovins, -3,2 % pour les porcs, -9,7 % pour les volailles, +2,5 % pour les lapins et +5,1 % pour les chats et chiens.

L'Anses constate ainsi que la réduction de l'utilisation atteint une limite pour certaines familles d'antibiotiques.

C'est pourquoi il lui demande comment maintenir la dynamique d'utilisation prudente et responsable des antibiotiques en médecine vétérinaire et maîtriser les conséquences sur l'évolution de la résistance bactérienne.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.