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M. Stéphane Demilly attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur la crise violente que traverse le Kazakhstan après une hausse des prix du gaz.
La répression a fait plus de 160 morts dans la ville d'Almaty. L'état d'urgence a été décrété sur le territoire, et le président du pays a demandé l'aide de la Russie pour contenir les émeutiers. Cette crise a fait grimper les prix de l'uranium, dont le Kazakhstan est le premier producteur mondial.
Cela pose la question de la dépendance de notre pays à ce métal, au moment même où notre pays relance sa stratégie nucléaire, car nous avons besoin du nucléaire, de cette énergie non-intermittente et décarbonée. Le nucléaire contribue de manière décisive à l'indépendance de nos sources de production d'énergie et d'électricité.
Mais cette indépendance n'est pas totale. Elle ne peut pas l'être, car les centrales nucléaires fonctionnent avec de l'uranium. La France a besoin de 9 000 tonnes d'uranium par an pour fabriquer le combustible qui alimente son parc de réacteurs nucléaires et la totalité de cet uranium est importé, en particulier du Kazakhstan.
Dans ce contexte, il l'interroge afin de savoir quelle part de l'uranium français est importée du Kazakhstan, si notre approvisionnement est menacé, et comment concilier indépendance énergétique et respect des droits de l'homme.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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