Question soumise le 27 janvier 2022

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M. Gérard Lahellec attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur l'avenir du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) du Ninian dans les Côtes-d'Armor.

Les maires de Laurenan et Goméné ont en effet appris, lors d'un entretien le 10 janvier 2022 avec l'inspectrice de l'éducation nationale, la menace de fermeture d'une classe au sein du RPI.

Les effectifs par classe peuvent sembler confortables mais les résultats des évaluations sont hétérogènes et bas par rapport à la moyenne nationale (deux tiers considérés comme fragiles et à besoins particuliers). Contrairement à plusieurs écoles du secteur, le RPI du Ninian n'est pas classé en réseau d'éducation prioritaire (REP).

Le RPI du Ninian accueille des familles du monde rural avec des problématiques professionnelles (travail aux horaires décalés) d'où l'importance de maintenir un accueil de qualité sur le temps scolaire.

Il compte en son sein une association de parents d'élèves, unique pour les deux communes, ce qui représente une force pour le RPI qui permet la concrétisation de beaux projets pédagogiques (classe de montagne, cirque, sorties scolaires, équipements…).

L'école, réel poumon du territoire, participe à l'attractivité du territoire pour l'accueil de jeunes familles. Les communes sont engagées depuis quelques temps dans la revitalisation du centre bourg et la création de nouveaux lotissements. La crise sanitaire et ses conséquences ont mis un frein aux projets engagés. Une potentielle fermeture d'une classe dans le RPI viendrait à l'encontre de ces projets et des décisions financières votées.

Les deux communes viennent également de s'engager pour de nouveaux équipements dans les écoles avec la mise en place d'un plan numérique 2022 et l'attribution de deux enveloppes au titre du plan bibliothèque. La disparition d'une classe représenterait une perte financière pour les communes vis-à-vis des investissements réalisés (bâti, mobilier, aire de jeux...) lesquels constituent des charges lourdes pour des budgets communaux déjà contraints.

Dans le contexte actuel, il conviendrait d'engager une réelle concertation sur les moyens nécessaires à la bonne marche de l'éducation dans le territoire concerné et de surseoir dans l'immédiat à de telles mesures dans la carte scolaire 2022.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.