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M. Cyril Pellevat attire l'attention de Mme la ministre de la culture sur la diffusion des ouvrages transcrits en braille et les difficultés d'accès à la culture des personnes malvoyantes.
L'accès aux ouvrages pour les personnes malvoyantes est fortement limité, puisque seulement 8% de la production littéraire est transcrite en braille. Les ouvrages scientifiques sont particulièrement touchés.
Par ailleurs, cet écart concernant l'accès à la production littéraire est couplé à une différence de prix : pour avoir accès à un ouvrage en braille, un malvoyant devra dépenser en moyenne trois à quatre fois plus qu'un lecteur sans déficience visuelle, ce qui semble contraire à la loi relative au prix unique du livre.
Ce constat inquiétant compromet fortement les chances pour un enfant malvoyant de poursuivre une scolarité et de s'insérer par la suite professionnellement. Il apparaît donc nécessaire d'améliorer l'accès aux outils adaptés tels que le braille numérique et sonore ou la mise en gros caractères. Le coût de ces mesures est évalué à 5 millions d'euros annuels maximum.
Aussi, il lui demande la façon dont elle entend pallier ces écarts et assurer le droit élémentaire à la lecture des personnes malvoyantes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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