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Mme Nadia Sollogoub appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la mise en place du « forfait patient urgences » (FPU) à compter du 1er janvier 2022.
Cette mesure a pour ambition d'harmoniser le coût restant à charge pour le patient lors de passages aux urgences non suivis d'une hospitalisation et également de faciliter la facturation en milieu hospitalier. Elle est donc présentée comme une mesure de simplification et d'harmonisation.
Néanmoins pour les habitants des zones rurales, où nombre d'habitants se trouvent privés de médecins traitants, la mesure est particulièrement injuste.
Tout d'abord pour accéder aux soins et à un hôpital, il faut parfois faire de nombreux kilomètres. Ce choix se fait fréquemment par défaut et en l'absence de médecine de ville.
De plus le montant du FPU restant à charge est à avancer pour les patients. L'accès aux soins peut donc représenter un coût important pour les ménages socialement modestes.
Aussi, et afin de ne pas pénaliser davantage les habitants qui subissent la pénurie médicale et éviter un renoncement aux soins qui pourrait avoir des conséquences dramatiques, elle lui demande si les patients privés de médecins traitants en zone sous dotée pourraient être ajoutés à la liste des personnes exonérées.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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