Question soumise le 24 mars 2022

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M. Franck Menonville attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les conséquences du conflit en Ukraine sur le marché des engrais. Les conséquences sont multiples, notamment une multiplication par 4 des prix des matières premières et un accroissement de l'utilisation de de co-produits des industries.

Or, ces industries sont aussi très dépendantes des flux d'ammoniac. En effet, Odessa représente plus de 25 % des flux mondiaux. Les autres matières solides sont relativement substituables à des prix cependant beaucoup plus élevés.

La Russie est l'un des plus importants fournisseurs mondiaux d'engrais et de matières premières connexes telles que le soufre. C'était le plus grand exportateur d'urée, de NPK, d'ammoniac, d'UAN et de nitrate d'ammonium l'an dernier, et le troisième plus grand exportateur de potasse. Dans les phosphates, traditionnellement dominés par la Chine et le Maroc, la Russie est un exportateur majeur avec un total de 4 millions de tonnes / an d'expéditions. C'est le quatrième exportateur de soufre.

Il souhaiterait connaitre les intentions du Gouvernement afin de pérenniser l'approvisionnement.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.