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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les élèves qui choisissent de partir travailler en renonçant à passer leur baccalauréat (bac) professionnel.
Des témoignages de chefs d'établissement et d'enseignants convergent pour constater, non sans inquiétude, que des élèves inscrits en bac professionnel démissionnent avant d'avoir obtenu leur diplôme. Depuis le confinement, les élèves qui se voient proposer du travail, notamment dans les secteurs en tension comme l'hôtellerie-restauration ou les services à la personne, ont tendance à choisir la rémunération immédiate.
Si l'on peut tout à fait comprendre leur désir d'autonomie, il s'avère néanmoins risqué pour eux de privilégier le court terme, car partir sans diplôme pourrait devenir source de difficultés s'ils souhaitent plus tard reprendre leurs études ou changer de secteur.
En conséquence, il lui demande si l'ampleur du phénomène a pu être mesurée et ce qu'il compte mettre en œuvre pour éviter des départs précoces, synonymes de perte de niveau de qualification, donc, à long terme, préjudiciables pour les élèves comme pour l'économie française.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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