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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur le devenir de l'imprimerie de la Banque de France.
La durée de vie moyenne d'un billet de banque n'excédant pas trois ans, il faut sans cesse renouveler les coupures disponibles, tout en introduisant de nouveaux systèmes de sécurité afin de déjouer les menées des faussaires. La Banque de France a ainsi produit 24 milliards de billets depuis le lancement de la monnaie unique en 2002.
En 2018, un projet de modernisation de l'imprimerie, baptisé « Refondation », prévoyait un investissement de plus de 200 millions d'euros destiné à construire une nouvelle usine, accolée à la papeterie de Vic-le-Comte. Or les agents constatent, non sans inquiétude, que les fonds n'ont toujours pas été débloqués. Ils y voient une menace pour la souveraineté des pays de la zone euro en matière d'impression de billets et des risques pour la sécurité et la qualité des coupures. C'est d'autant plus dommageable que les Français demeurent attachés aux espèces comme moyen de paiement : une étude confiée à l'institut français d'opinion publique (IFOP) par la Monnaie de Paris et publiée le 21 octobre 2021 a ainsi révélé que 91 % des Français ont recours régulièrement aux espèces quand 70 % les utilisent au quotidien.
En conséquence, il lui demande comment il compte rassurer les agents de l'imprimerie de la Banque de France et assurer aux Français le maintien de l'exigence de qualité et de sécurité qui préside à l'impression de leurs billets de banque.
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