Question soumise le 7 juillet 2022

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Mme Nathalie Delattre interroge M. le ministre de la santé et de la prévention sur la prime de revalorisation salariale attribuée suite au Ségur de la santé.

Les décrets n° 2022-738, n°2022-741 et n° 2022-728 du 28 avril 2022 permettent d'attribuer une prime de revalorisation salariale aux professionnels concernés d'un montant de 183 euros net par mois, attribuée dès le mois de mai 2022 avec effet rétroactif au 1er avril 2022.

Cette prime de revalorisation salariale accordée par le Ségur de la santé offre une reconnaissance au personnel de l'accompagnement social et médico-social pour son investissement, la qualité de son travail et le temps accordé à un public vulnérable.

En France, les associations tutélaires accompagnent des milliers de personnes. La prime de revalorisation salariale a donc été accordée aux mandataires judiciaires et aux chefs de services. Ces catégories de métier sont en mesure de travailler efficacement grâce à une collaboration étroite avec les assistants tutélaires et l'ensemble des services de support. Ces deux dernières catégories sont irremplaçables puisque le bon fonctionnement des associations tutélaires repose sur un travail d'équipe entre l'ensemble de ces éléments. De surcroît, l'importance des assistants tutélaires et des services de support s'est particulièrement fait ressentir depuis la crise sanitaire qui, fragilisant davantage le public, a créé des situations d'urgence.

Or, malgré une charge de travail et des responsabilités grandissantes, le personnel administratif des associations tutélaires frôle, en début de carrière, le simple salaire minimum de croissance (SMIC). Aujourd'hui, il se voit, de plus, refuser la prime de revalorisation salariale.

Elle souhaite donc attirer son attention sur ce sujet et lui demander si le personnel administratif des associations tutélaires serait en mesure d'intégrer les bénéficiaires de la prime de revalorisation salariale accordée par le Ségur de la santé.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.