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Mme Marie-Pierre Richer attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la nécessaire revalorisation salariale de certains professionnels de santé intervenant notamment dans le domaine de la protection de l'enfance.
En effet, si les rémunérations de certains agents de la filière médico-sociale ont été revalorisées soit parce qu'ils ont été reclassés, soit parce qu'ils ont bénéficié des dispositions du « Ségur de la santé », tels que les infirmiers, aides-soignants ou auxiliaires de puériculture, d'autres en revanche n'ont pas bénéficié des mêmes avantages.
Ainsi en est-il, notamment, des aides médico-psychologiques (AMP) et des accompagnants éducatif et social (AES) qui ne bénéficient ni de reclassement ni de primes.
Cette situation génère, à juste titre, un sentiment de mécontentement et d'injustice entre les agents qui travaillent dans la même structure et avec le même dévouement auprès des personnes fragiles et vulnérables. Elle n'est pas, non plus, de nature à susciter des vocations dans un secteur qui peine déjà à recruter.
Aussi, lui demande-t-elle quelles dispositions il entend prendre à ce sujet, tant dans un esprit d'équité que d'attractivité de ces métiers de la santé.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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