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M. Daniel Laurent attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les vives préoccupations des éleveurs de bovins français à l'annonce de la conclusion d'un accord de libre-échange entre l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande, qui viendrait mettre à mal les efforts de la filière pour produire une viande de qualité et dans un souci de protection environnementale. Alors que la France avait fait de la réciprocité des normes de production agricole dans la politique commerciale européenne l'une des priorités de la présidence de l'Union européenne, afin de mettre en cohérence les politiques agricoles, environnementales et commerciales et donner de la visibilité pour les futures générations d'éleveurs, l'ouverture du marché européen à des viandes produites à des milliers de kilomètres sans conditionner leur importation au respect des « clauses miroir » est incompréhensible. En effet, la production de viande bovine en Nouvelle-Zélande est moins encadrée, avec l'utilisation de substances interdites en Europe comme l'atrazine, ou concernant les normes de transport. Cette décision si elle devait être entérinée irait à l'encontre des enjeux de souveraineté alimentaire et de durabilité. En conséquence, il lui demande quelles sont les actions que le Gouvernement compte mettre en œuvre pour s'opposer à la ratification de cet accord.
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