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M. Daniel Laurent attire l'attention de M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées sur la situation du secteur médico-social qui connaît une crise profonde avec des conséquences importantes pour l'accompagnement des personnes en situation de handicap et leurs familles, sa question n° 25044 du 21 octobre 2021 étant restée sans réponse. Les professionnels médico-sociaux accompagnent les personnes en situation de handicap à domicile ou en établissement. Ils sont à leur écoute, veillent à leur bien-être, à leur participation à la société, à leur santé, à leur sécurité. Toutefois, force est de constater un manque de reconnaissance de leurs compétences et de leurs engagements, qui a eu des incidences sur le recrutement. En effet, les professionnels médico-sociaux sont de plus en plus nombreux à quitter le secteur du handicap. Sur l'ensemble du territoire, les associations du réseau de l'union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei) ont des difficultés pour recruter des professionnels qualifiés. Même les agences intérimaires n'arrivent plus à combler le manque de professionnels. Or, les professionnels médico-sociaux formés et qualifiés sont indispensables pour garantir une réelle effectivité des droits des personnes en situation de handicap : le droit à l'éducation, le droit de se nourrir, de se loger, d'avoir accès à un emploi, aux soins et de participer pleinement à la vie en société… Ce manque de personnel se fait ressentir dans l'accompagnement quotidien, tant en établissement qu'à domicile. Certaines associations ne peuvent plus assurer les actes essentiels à la vie. L'Unapei demande une application stricte des mesures d'augmentation et de revalorisation salariales du Ségur de la santé pour tous les professionnels médico-sociaux du handicap, qu'une reconnaissance réelle de de ces métiers et de leurs expertises. La situation est critique, aussi il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte mettre en œuvre pour assurer un accompagnement de qualité et respecter les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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