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M. Alain Duffourg attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les actions de prévention des dégâts occasionnés par la grêle sur les cultures.
L'épisode d'orage de grêle qui a touché le Sud-Ouest le 3 juin (nord du vignoble) et le 19 juin 2022 (sud-ouest du vignoble zone du madiranais), dont l'intensité a été particulièrement forte, a causé des dégâts considérables sur le vignoble Armagnac Gascogne, qui compte 20 000 hectares de vignes en production : le quart du vignoble a subi des dégâts et 2 100 hectares de vignes ont été détruits entre 75 % et 100 %. Le 3 juin, tout le nord du vignoble est affecté sur une bande de plus de 50 kilomètres de long et la perte de récolte est estimée à 15 %.
Des représentants de l'association nationale d'études et de lutte contre les fléaux atmosphériques (ANELFA) et les associations départementales concernées ont identifié des failles dans les réseaux de protection (densité insuffisante de générateurs dans certains secteurs stratégiques pour une protection plus efficace du vignoble), alors que les alertes avaient été données et les générateurs à iodure d'argent allumés. Ces techniques de diffusion d'iodure d'argent dans l'atmosphère permettent d'atténuer les effets des grêlons en réduisant leur taille et leur intensité. Ces réseaux de générateurs représentent certes un coût significatif en installation, utilisation et entretien, mais ce coût apparaît modeste en comparaison des dégâts qu'ils peuvent éviter.
Il lui demande de lui préciser les mesures qu'il entend prendre pour soutenir la prévention des dégâts dus à la grêle et notamment de rendre éligible les associations qui gèrent ces réseaux à la mesure d'aide aux investissements de protection face aux aléas climatiques, qui auront tendance à s'accentuer à l'avenir.
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