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Mme Annick Billon attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur le retard de la France en matière de féminisation des filières scientifiques et techniques.
Alors que les jeunes générations sont constamment incitées à dépasser les préjugés liés aux genres, il apparaît que la situation, si on s'en réfère aux statistiques, demeure figée. En effet, selon des données de 2019 de la conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (Cdéfi), près de 45 000 femmes étaient inscrites en formation d'ingénieur, soit seulement 28 % des effectifs. Par ailleurs, elles ne sont que 13 % à suivre le cursus des « sciences de l'ingénieur ». Depuis la réforme du lycée, la part des filles inscrites en filière mathématiques en terminale a chuté de 10 points. En 2021, elles ne représentent plus que 38,6 % des effectifs. Ces données ne rassurent pas.
Aussi, afin d'encourager l'orientation des femmes vers les filières scientifiques et techniques, fortement pourvoyeuses d'emplois, elle lui demande quels sont les leviers que le Gouvernement compte mettre en œuvre pour accélérer l'attractivité des filières de l'ingénierie auprès des jeunes filles.
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