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Mme Catherine Procaccia attire l'attention de Mme la Première ministre sur les éventuelles conséquences qu'aurait la création d'un deuxième marché d'intérêt national (MIN) dans le triangle de Gonesse.
Début mai 2021, le Premier ministre déclarait vouloir transformer le projet d'EuropaCity dans le Val-d'Oise en un deuxième MIN, complémentaire de celui historique de Rungis en Val-de-Marne. Ce projet d'ampleur, dont il estimait la sortie de terre à horizon 2026, emportera assurément des conséquences pour le marché de Rungis, tant dans son développement, que pour les professionnels qui y exercent chaque jour leur activité. S'il apparaît envisageable de déplacer certaines activités de logistiques, la création de nouveaux carreaux comme ceux de Rungis soulèverait de nombreux problèmes.
Ce dédoublement devrait se faire après une concertation la plus large possible. Il est capital, pour l'avenir du projet, mais aussi pour permettre aux exploitants d'avoir suffisamment de visibilité dans le temps, que tous les acteurs de cet écosystème (collectivités, professionnels, État et Semmaris) soient consultés afin que le développement de la deuxième structure ne se fasse pas au détriment de la première. Le pire serait d'aboutir à une perte de recettes, voire, si les volumes étaient mal estimés, à des pertes d'emplois et des faillites.
Elle souhaite donc connaître le calendrier qu'entend imposer le Gouvernement dans le développement de ce projet aux lourdes conséquences pour le territoire du Val-de-Marne et, notamment, sur la nécessaire première phase de concertation récemment annoncée.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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