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Mme Cécile Cukierman attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur l'actuelle composition du conseil national professionnel (CNP) GO-GM (gynécologie obstétrique-gynécologie médicale).
Malgré les alertes du comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM) auprès de conseillers ministériels face aux dysfonctionnements de ce CNP, ceux-ci demeurent.
En effet, la gynécologie médicale occupe une place mineure puisque le conseil d'administration est composé de 10 membres émanant de la gynécologie obstétrique et 6 membres représentant la gynécologie médicale.
Cette situation inéquitable place la gynécologie médicale dans une situation de dépendance à l'égard de la gynécologie obstétrique.
Malgré les demandes répétées du CDGM, il n'y a toujours aucun représentant au titre du collège national des enseignants. Pourtant, le ministre des solidarités et de la santé lui-même, dans un courrier ministériel datant du 11 mars 2020, demandé ce rééquilibrage au président du CNP sans que cette demande ne soit suivie d'effet.
Par ailleurs, depuis son élection en janvier 2020, le CNP ne s'est jamais réuni ni en présentiel ni en visio-conférence.
S'il est bien répété que la gynécologie médicale n'est pas considérée comme une sous-spécialité, comment expliquer cette absence de parité entre les deux spécialités ?
Face à ces dysfonctionnements, elle lui demande d'intervenir afin que la composition du CNP soit rééquilibrée en faveur de la gynécologie médicale en accueillant un représentant au titre du collège national des enseignants. Une participation à parité avec la gynécologie obstétrique permettra un fonctionnement serein et permettra à la gynécologie médicale de retrouver toute sa place.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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