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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur les menaces qui pèsent sur le cycle de l'eau douce.
Dans une étude publiée dans la revue Nature le 26 avril 2022, des chercheurs mettent l'accent sur « l'eau verte », celle qui transite par les végétaux et, bien que jusqu'alors peu étudiée, s'avère indispensable à l'humidité des sols et au processus d'évapotranspiration. Or son cycle est déréglé par une utilisation massive, notamment par l'agriculture intensive : 70 % des besoins en eau concernent l'agriculture, tandis que nos besoins industriels et domestiques représentent respectivement 20 et 10 %. La déforestation, la dégradation et l'érosion des sols, la pollution atmosphérique et le changement climatique constituent également des facteurs d'aggravation. 18 % des sols de la planète sont déjà déséquilibrés, quand la limite de sécurité se trouve à 10 %. Le principal risque réside dans la désertification et l'aridification des sols, au péril des forêts tropicales, pourtant garantes de tout l'équilibre du vivant.
Alors que ces graves perturbations du cycle de l'eau douce signent le franchissement de la sixième limite planétaire, il lui demande quelles mesures peuvent permettre de sortir d'un tel engrenage.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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