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Mme Michelle Gréaume appelle l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports sur la pénibilité de la profession de conducteur d'autobus et autocars.
Les conducteurs d'autobus et autocars subissent depuis maintenant plusieurs années une dégradation significative de leurs conditions de travail et salariales, accentuée par la pandémie qui nous affecte depuis maintenant deux ans
Faiblesse des rémunérations, développement du temps partiel, travail du week-end et des jours fériés, amplitude horaire pouvant aller jusqu'à 12 à 13 heures par jour pour un travail effectif et rémunéré de 5 à 6 heures, l'ensemble de ces éléments contribue à renforcer la pénibilité de cette profession et à en dégrader l'image.
Cette situation est une des raisons principales, avec la question de la formation, du manque d'attractivité d'un secteur qui peine à recruter et à fidéliser ses salariés, 15 000 postes seraient ainsi vacants au niveau national. Une pénurie qui menace même l'organisation des transports scolaires dans plusieurs régions.
De plus en plus de mouvements sociaux, grèves, débrayages éclatent pour dénoncer cette dégradation et exiger une revalorisation salariale et la rémunération intégrale de l'amplitude horaire.
Les entreprises du secteur justifient l'impossibilité d'améliorer et dynamiser la politique salariale en raison d'une situation financière fragile et dégradée par la baisse d'activités liée au tourisme, notamment.
En conséquence, elle lui demande quelles dispositions il compte prendre pour impulser des avancées sociales, en particulier en matière salariale et de prise en compte de l'amplitude horaire, et par là même favoriser l'attractivité d'un secteur potentiellement créateur d'emplois.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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