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Mme Véronique Guillotin attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur le manque d'accessibilité au concours national de praticien hospitalier (CNPH). Outre de nombreux écueils soulevés par les candidats, tels que la nécessité de se connecter régulièrement sur le site internet dédié pour obtenir sa date d'entretien et télécharger sa convocation, la rigidité excessive des modalités d'organisation a conduit certains candidats à renoncer au concours. En effet, alors que les oraux se faisaient cette année en visioconférence, les candidats ont été obligés de se rendre dans une agence régionale de santé (ARS) choisie par le centre national de gestion pour effectuer cette visioconférence. Or, l'ARS n'était pas choisie en fonction du lieu de résidence du candidat, le contraignant parfois à faire plusieurs centaines de kilomètres. Des candidates enceintes, qui bénéficiaient d'une contre-indication aux longs trajets, ont tenté, en vain, d'obtenir un aménagement. L'hôpital public rencontre un certain nombre de problèmes qui conduisent à des difficultés de recrutement. Il semble donc important d'encourager le plus grand nombre à s'insérer dans cette voie, ce que ne facilite pas le manque de flexibilité actuel dans l'organisation de ce concours. Elle lui demande donc quels ajustements le Gouvernement entend prendre pour garantir l'accessibilité du CNPH à tous les candidats.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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