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M. Pierre Ouzoulias interroge M. le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion sur le projet de construction à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, sur un terrain ayant accueilli une tour occupée par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), d'un ensemble de bâtiments destinés aux services de l'État en charge des affaires sociales.
Ce terrain se trouve à la limite des communes de Paris et de Malakoff, le long du boulevard périphérique. Son aménagement offre l'opportunité rare de mieux organiser la relation urbanistique entre la ville capitale et les communes de sa première périphérie. Alors que l'État avait projeté sa vente, la ville de Malakoff avait organisé une large concertation pour penser ce nouveau quartier avec la volonté d'abolir sa coupure d'avec Paris et de créer des relations plus efficaces avec son environnement immédiat dont la faculté de droit, d'économie et de gestion.
Depuis lors, l'État a décidé de construire plusieurs bâtiments sur cette parcelle et l'auteur de la question regrette vivement, avec la maire de Malakoff, que le cahier des charges transmis aux candidats de la procédure du dialogue compétitif ignore totalement les préoccupations urbanistiques, sociales et environnementales de la collectivité.
Trop longtemps l'État a construit à Paris et dans sa proche périphérie sans se préoccuper des conséquences de ses projets pour les collectivités. Aujourd'hui, plusieurs d'entre elles tentent de réparer ces erreurs urbanistiques au profit de populations qui vivent de plus en plus difficilement la dégradation de leurs conditions de vie en région parisienne.
Aussi, il lui demande d'intervenir auprès de ses services pour que le projet d'aménagement de cette parcelle stratégique à l'interface de Paris et de Malakoff ne se fasse pas à rebours du travail de remédiation urbaine engagé par ces deux villes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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