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M. Éric Gold attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre des armées et du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, chargée de la jeunesse et du service national universel, sur la pénurie d'animateurs pour encadrer les enfants dans les centres de loisirs. Certaines collectivités se voient contraintes de revoir à la baisse la capacité d'accueil et d'annuler des séjours en centres de vacances, faute de personnel qualifié. La baisse des vocations dans les métiers de l'animation, amorcée il y a plusieurs années, a été encore renforcée par la pandémie. En effet, en 2020, seuls 31 000 brevets d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA) ont été délivrés, soit 12 000 de moins qu'en 2019. Le Gouvernement a bien présenté en février 2022 un plan « pour le renouveau de l'animation en accueils collectifs de mineurs », mais force est de constater que les résultats se font attendre. Les raisons de cette désaffection sont plus profondes et font écho à d'autres pénuries dans d'autres secteurs. En cause notamment, les faibles rémunérations, les contrats précaires, les horaires décalés et morcelés. Pourtant, selon France stratégie, avec la croissance de la population scolarisée et la progression de la demande de loisirs, le besoin en animateurs périscolaires devrait continuer de croître. Et, bien qu'assurant une mission de service public, le secteur de l'animation manque de reconnaissance, de valorisation et de ressources. Il souhaite donc savoir ce que le Gouvernement compte mettre en place pour répondre à cette pénurie d'animateurs qui pénalise aujourd'hui les familles et les collectivités.
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