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Mme Laurence Cohen interroge M. le ministre de la santé et de la prévention sur le suivi des patients épileptiques.
Près de 600 000 personnes souffrent de cette maladie neurologique en France
Au-delà des effets secondaires graves liés à la Dépakine ou à d'autres médicaments, qui sont désormais connus et font l'objet d'une surveillance, il apparait nécessaire d'améliorer le suivi et le quotidien des patients.
En effet, compte tenu de la situation de notre système de santé, des délais d'attente d'un an existent pour un bilan neuropsychiatrique. De même, la neurologie française reste très sous-dotée financièrement.
De plus, le manque d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) dans les établissements scolaires et de reconnaissance de ces professionnels ne facilite pas la scolarité des enfants épileptiques qui ont souvent des troubles de l'apprentissage et des difficultés de concentration.
Enfin, elle attire son attention sur les frais de gestion extrêmement élevés, de l'ordre de 50 %, au sein de l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris (APHP) pour les missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation (MIGAC) consacrés à la prise en charge de l'épilepsie. De ce fait, les services ne peuvent plus payer les professionnels qui quittent le service public, ce qui entraine une moindre surveillance des patients.
Aussi, elle lui demande ce qu'il compte entreprendre, en lien avec les autres ministres concernés, pour améliorer le quotidien (santé, scolarité, emploi etc) de ces personnes épileptiques qui prennent des traitements, parfois, toute leur vie.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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