Question soumise le 4 août 2022

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M. Michel Bonnus attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur le recrutement de professeurs des écoles pour la rentrée prochaine.

Pour cette rentrée 2022, il est annoncé une pénurie de professeurs des écoles. La solution privilégiée par le ministère est semble-t-il de faire appel à des contractuels, avec la difficulté d'une inégalité de niveau entre les contractuels. Pour exemple dans l'académie de Nice, ce sont 138 postes de contractuels qui ont été ouverts pour pallier la carence de de professeurs titulaires alors qu'il existe une liste complémentaire de 122 noms.

Cette décision est difficilement compréhensible. Ces listes complémentaires sont figées par le rectorat en l'absence d'accord du ministère de les ouvrir.

Pourquoi privilégier des contractuels qui seront formés de fait sur le tas et prendre le risque de personnels qui ne maîtrisent pas tous les outils didactiques et la pédagogie nécessaires pour prendre en compte la diversité et les besoins de chaque élève ?

Ces professionnels présents sur les listes complémentaires ont été formés et ont fait le choix d'embrasser cette profession de professeurs des écoles. Les enfants et leur éducation sont une priorité nationale. Ils sont les citoyens de demain. Et pour cela, il est important qu'ils puissent avoir en face d'eux des professeurs motivés, engagés et qui ont choisi ce métier par passion et conviction.

Il le remercie de bien vouloir lui indiquer les mesures prises pour pallier le manque de professeurs des écoles à la rentrée prochaine.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.