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Mme Agnès Canayer attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports sur l'évolution du projet de ligne nouvelle Paris-Normandie.
Jugé prioritaire par le Gouvernement en 2018 et inscrit dans la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d'orientation des mobilités, les travaux de la ligne nouvelle sont bien loin d'être entrés dans une phase opérationnelle.
Or, le projet est structurant pour le territoire normand, tant pour le développement économique de l'axe Seine que pour l'amélioration des conditions de transports des usagers à destination ou en provenance de Paris.
Aujourd'hui, les habitants de la Seine-Maritime ne peuvent plus attendre pour bénéficier d'une connexion ferroviaire fiable et rapide avec la capitale, alors même que les enjeux de mobilité et de décarbonisation n'ont jamais été aussi prégnants et que le territoire normand porte des projets de développement essentiels à la nation.
De même, le projet « saut-de-mouton » en avant-gare de Paris-Saint-Lazare qui doit contribuer fortement à améliorer la liaison ferroviaire. Cependant, le refus de la région Ile-de-France de participer au tour de table financier menace cet aménagement essentiel et durable.
Pourtant, ce sujet global est porté depuis des années par les associations d'usagers, les élus locaux et les acteurs économiques et les habitants.
C'est pourquoi, le projet de ligne nouvelle Paris Normandie, qui ne pourra se réaliser en opposant les territoires, doit trouver dans l'État un médiateur qui permettra que les principaux concernés puisse examiner ensemble des voies et moyens d'accélérer le calendrier.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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