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Mme Céline Brulin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur le recrutement d'enseignants sur les listes complémentaires.
Le risque de pénurie à la rentrée scolaire de septembre 2022 est réelle tant les résultats des concours du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) et du concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE) sont inquiétants. Pour l'exemple, il manque 1 035 postes en mathématiques, 132 en allemand…
Au-delà des difficultés pédagogiques posées par ces vacances de postes, ces problèmes de recrutement risquent d'accentuer les déséquilibres territoriaux d'ores et déjà existants entre établissements urbains et ruraux. Des difficultés déjà pointées par différents rapports comme celui de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) stipulant que près de 68 000 postes resteront non pourvus d'ici à 2030 ou celui du Sénat (n° 691, 2020-2021) notant le manque d'attractivité du métier d'enseignant, notamment en raison d'une baisse de 15 à 25 % de leurs salaires au cours des vingt dernières années.
La situation n'est guère plus reluisante dans le premier degré avec le recrutement de professeurs des écoles contractuels lors de job-dating aux méthodes plus que discutables. Il existe pourtant un vivier de personnes compétentes et motivées par ce métier dans la liste complémentaire. Sauf que cette possibilité n'est pas assez mise en œuvre.
C'est pourquoi, elle lui demande d'une part si il entend accentuer le recrutement sur la liste complémentaire et d'autre part, les mesures envisagées pour limiter les effets de cette pénurie d'enseignant dans le primaire et dans le secondaire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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