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Mme Nadia Sollogoub attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer sur les modalités d'attribution des pastilles d'iode destinées aux populations riveraines des centrales nucléaires.
Les campagnes préventives de distribution des comprimés d'iode, organisées par les Pouvoirs publics, se fondent principalement sur le nombre d'individus résidant dans les foyers situés dans un rayon de 10 à 20 kilomètres autour des centrales nucléaires françaises.
Ces conditions de répartition, prévues dans le cadre des plans particuliers d'intervention (PPI), présentent des inconvénients et la mise en place d'une réflexion à ce sujet semble essentielle.
En effet, dans de telles circonstances, chaque riverain, lorsqu'il quitte son foyer d'habitation et se rend dans n'importe quel autre lieu situé dans le périmètre des 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire, devrait prendre sa pastille d'iode avec lui. C'est par exemple le cas, lorsqu'il se rend dans un commerce, dans un restaurant, dans un cinéma, etc ... mais dans les faits, aucun habitant ne procède ainsi.
En cas d'accident nucléaire, ce sont donc potentiellement autant d'individus qui se retrouvent dans le périmètre de 20 kilomètres dépourvus de pastilles d'iode.
Face à ce constat, le site internet du ministère de l'intérieur et des outre-mer indique qu'une mise à disposition de comprimés d'iode est assurée dans « plus de 200 000 établissements, entreprises, écoles, administrations, etc ».
Sur le même principe, elle souhaiterait savoir si ces dispositions peuvent être généralisées à l'ensemble des lieux accueillant du public et se situant dans le périmètre concerné.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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