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Mme Christine Bonfanti-Dossat attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur la politique appliquée de destruction des retenues d'eau et sur l'avenir des moulins français.
Depuis plusieurs années en effet, une politique de destruction de ces ouvrages a été instiguée – entre 3 000 et 5 000 – mais également des digues d'étangs, impactant de façon conséquente les pertes en eau douce – entre 30 millions et 50 millions de m3 – des rivières françaises. Alors que l'été 2022 a vu de nombreux cours d'eau asséchés et des nappes phréatiques qui n'étaient plus alimentées, la commission environnement de l'Union européenne s'enferre dans cette politique destructrice sur le plan de l'eau mais également sur le plan patrimonial. En outre, aucun élément scientifique mais également aucun élément factuel ne permettent d'affirmer une augmentation des populations piscicoles, notamment des poissons migrateurs, sur les cours d'eau ayant subi ces destructions.
De telles décisions ont également privé certains territoires du précieux atout que constituait l'hydroélectricité.
En conséquence, face à la politique de destruction des ouvrages de retenues d'eau engagée depuis plusieurs années, elle l'interroge sur les fondements de telles décisions et demande un moratoire sur cette politique qui mériterait une adaptation réelle et différenciée selon les territoires.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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