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Mme Christine Lavarde attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les difficultés rencontrées par de trop nombreux enfants en situation de handicap qui, bien que bénéficiant d'une prescription d'accompagnant d'élève en situation de handicap (AESH), ne disposent pas de l'accompagnement humain indispensable à leur scolarité.
Cette situation a été dénoncé dans un rapport publié le 25 août 2022 par la défenseure des droits, qui souligne que le nombre de réclamations ne cessent d'augmenter, en raison d'un manque de personnel et de problèmes budgétaires. Elle met également l'accent sur le temps périscolaire, où la prise en charge à la cantine et le temps passé à l'école en dehors des cours est très compliqué pour les élèves handicapés. Elle demande la fin du « bricolage » subi par les enfants porteurs de handicap et leurs familles depuis de nombreuses années, et présente plusieurs pistes d'améliorations.
À titre d'illustration, sur le périmètre des écoles publiques de la ville de Boulogne-Billancourt, 19 accompagnants d'élèves en situation de handicap sont manquants. Dans une école privée sous contrat, la directrice a, face à la carence de l'État, elle-même recherché et trouvé un accompagnant. Elle l'a adressé aux services académiques qui lui ont fait passer un test le 29 août 2022. Depuis, cette directrice n'a reçu aucune nouvelle de ce recrutement malgré de nombreuses relances.
Face à l'augmentation régulière du nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire, elle aimerait savoir quels sont les moyens humains que le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse entend déployer pour faire de l'école dite inclusive une réalité. Elle relève que l'accompagnement doit parfois s'étendre sur le temps périscolaire, notamment la cantine.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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