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Kristina Pluchet
Question écrite N° 2923 au Ministère des sports


Conditions de recrutement des maîtres-nageurs sauveteurs et inquiétudes sur la surveillance des piscines

Question soumise le 29 septembre 2022

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Mme Kristina Pluchet attire l'attention de Mme la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques sur la mise en péril du fonctionnement des piscines du fait de l'insuffisance de recrutement des maîtres-nageurs sauveteurs (MNS). En effet le nombre de ces derniers depuis la réforme du diplôme en 1986 n'a cessé de diminuer. Le brevet d'état d'éducateur sportif aux activités de la natation (BEESAN), le brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport, spécialisation activités aquatiques et natation (BPJEPS AAN) ainsi que les diplômes universitaires comprenant l'unité d'enseignement « sauvetage et sécurité en milieu aquatique » peinent à attirer suffisamment de candidats afin d'entretenir le vivier capable d'assurer les obligations de surveillance exigées par l'article L322-7 du code du sport pour les baignades d'accès payant.

Parallèlement, pour les baignades ouvertes gratuitement au public, le ministère des sports autorise plus largement également le recrutement des titulaires du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) qui ont un rôle essentiel de prévention, de surveillance et d'intervention sans la capacité à enseigner la natation. Ces personnels sont aussi recrutés temporairement lors d'un accroissement saisonnier des risques dans les baignades d'accès payant pour une durée maximum de 4 mois sous dérogation préfectorale (art A 322-11 du code du sport) ou pour seconder les maitres-nageurs sauveteurs. Ainsi le recours aux titulaires des BNSSA facilite grandement le fonctionnement des piscines et permet d'assurer la surveillance saisonnière des plages très dangereuses. Afin de combler le manque de personnel de surveillance constaté dans de nombreuses communes, elle lui demande si elle n'envisagerait pas de passer la dérogation préfectorale de 4 mois actuellement à un an, pour éviter les fermetures partielles de bassin ou l'annulation de créneaux d'apprentissage de la natation de MNS et, dans le cas où cette dérogation ne pourrait être complétée, ce qu'elle envisage pour remédier à cette situation.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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